Jour 16: Sans les vélos.

Les interviews :Jean-Jacques (à l’origine du projet) : « Ce projet était pour moi une façon de marquer la retraite. Ouvrir ainsi une autre vie. Ce périple a été très, très dur. Je ne serai jamais un montagnard. Côtes, grimpettes, cols ou  aspérités sont des mots que je ne veux plus entendre ».Jean (le guide éclairé en Espagne) : « J’ai accepté de participer au projet de Jean-Jacques parce qu’il me paraissait intéressant. Ce fut une belle aventure collective et individuelle, faite de rencontres, de découvertes et d’émotion sur le parcours de tous ces pèlerins d’hier et d’aujourd’hui».Jean-Luc (le guide en France) : « Le projet de cette randonnée me plaisait par son parcours historique et par la variété des paysages annoncés. Tous les jours n’ont pas été faciles avec la présence de la pluie et parfois du vent contraire. La convivialité et l’amitié étaient par contre au rendez-vous. Je remercie les deux jeunes d’avoir supporté l’ancêtre et particulièrement Marie-Claude qui a été l’accompagnatrice idéale ». ».Marie-Claude (l’accompagnatrice toujours présente et disponible) : « Ce voyage m’a plu. J’étais ravie de découvrir cette partie de l’Espagne. J’ai ressenti une certaine émotion à voir les 3J devant la cathédrale de Compostelle. C’est aussi un anniversaire particulier pour moi ».

Ne pas oublier Corinne venue passer les trois derniers jours avec nous

Statistiques : 15.000 mètres de dénivelé positif. 300.000 coups de pédale. 45 bananes. 90 gâteaux de riz. 120 barres de céréales. Des litres d'eau bus ou tombés du ciel. Quatre changements de chambres à air. Des paysages, des villes et des villages, des monuments... Des souvenirs...Le parcours : La ville la plus difficile à traverser : sans conteste Mont-de-Marsan. A contrario, les villes espagnoles sont parfaitement fléchées pour la direction du « Camino ». Pistes cyclables et trottoirs autorisés aux vélos. Les routes espagnoles ont été aussi une bonne surprise. Toujours une bande cyclable lorsque nous ne pouvions éviter les grands axes.Nourriture : Il faut bien aussi parler es repas du soir ! Parfaits, aussi bien chez les amis hôtes en France que dans les restaurants côté ibérique.

Pour notre dernier jour, nous sommes donc allés faire un tour dans Santiago et au cap Finisterre. Voir quelques images ci-dessous.

Dans quelques jours, d'autres photos du périple pourront être visibles sur le blog photojilt.blogspot.com

Jour 15: C'est fait!

Départ de Vezelay le 26 avril sous la pluie, arrivée à Santiago le 10 mai sous le soleil. Randonnée terminée. Demain visite en voiture vers le Finisterre.
Ne ratez pas l'édition de demain de ce blog avec commentaires, interviewes et statistiques.

 Départ de Vezelay, souvenez-vous, c'était il y  a quinze jours

Arrivée à Santiago après une dernière étape de 124 kilomètres et un total de 1703 kilomètres

Jour 14: "Buen camino!"

Le souhait des pèlerins qui se rencontrent que nous avons beaucoup entendu et prononcé! Demain, ce sera une affirmation: "Buen camino". Encore 100 kilomètres et la randonnée sera terminée. Aujourd'hui, la pluie a été fine mais omniprésente avec quelques éclaircies qui nous ont permis de découvrir encore quelques beaux monuments, quelques remarquables paysages. Du départ de Ponferrada jusqu'à la moitié du parcours, cr fut roulant!: Ensuite, les choses sérieuses ont commencé avec l'enchaînement de trois cols dont le plus haut et dernier à 1306 mètres. Une rencontre avec nos accompagnatrices au sommet a permis de mettre du linge sec et de se restaurer avant une descente bien régulière jusqu'à Sarria. Distance du jour: 103 kilomètres.

 Des vignes bien soignées

 Château fort

 Monastère: un parmi tant d'autres

 Ruelles de vieux village

 Balcon typique

 Paysage de montagne dans la brume

Fatigué mais heureux après la dernière difficulté majeure du parcours

Jour 13: Des plateaux à la montagne, de la pluie au soleil

Au départ de Mansilla-las-Mulas, la journée ne s'annonçait pas très belle! Quelques gouttes d'eau nous ont accompagné jusqu'à Léon. Heureusement, le vent avait presque disparu. Visite de la cathédrale, rencontre, fortuite, avec M-Claude et sortie facile de la ville. Une nationale 120 finalement assez fréquentable nous a amené jusqu'à Astorga. Pour la première fois, le groupe a un peu perdu quelques-uns de ses membres... Tous sont repartis groupés vers un col assez difficile qui permet de rejoindre Ponferrada après 134 kms. La chaleur est revenue avec l'altitude de la ville de moins de 500 m. Jean a retrouvé Corinne.

Jour 12: Le vent n'a pas cessé.

Nous disions hier qu'Eole était dans les pas de Santiago. Seulement, voila, il était de face, vent debout... Comme s'il voulait nous contrarier! Que nenni, non seulement nous avons lutté et résisté mais nous avons eu le dernier mot, au point d'arriver à l'hôtel à Mansilla de las Mulas avant le propriétaire des lieux, après 140 kilomètres au compteur. Il faut dire que pour se souvenir du plaisir du vent dans le dos, nous avons ajouté un petit aller retour de quatre kilomètres. A part ça, pas grand chose à se mettre dans l'objectif: le vent ne se photographie pas. JJ a crevé mais c'est (presque une habitude!). Nous avons eu quelques gouttes de pluie à 20 km de l'arrivée mais rien qui ne vaille vraiment la peine d'en parler.

 Eglise romane de Fromista

 Granges enterrées

 Le vent

 Vélo dans le vent.

Troisième crevaison de J-J

Et nuages menaçants

Jour 11: Eole sur les pas de Santiago.

De nouveau au complet, les 3 J ont d'abord découvert, au départ de Santo-Domingo de la Calzada un paysage vallonné. Ce fut aussi le col de Pedraja (1169 m) qui permit d'atteindre les hauts plateaux. Autour de nous, de nombreuses éoliennes et donc un peu de vent. Autour de nous également de nombreux pélerins de tous styles. Et puis, nous avons traversé la ville de Burgos par les pistes cyclables. Au passage, une petite visite de la très belle cathédrale où nous avons, par hasard (ou presque) retrouvé Marie-Claude. Arrivée vers 17 heures à Castrojeriz après 120 kilomètres de selle! Il semble que le temps se gâte! On verra ça demain.

 Les ânes aussi vont à Santiago

 Les marcheurs sur le camino qui longe la route

 Marie-Claude à Burgos

 Les 3 J à Burgos

 514 km

 Voûtes gothiques et arrivée à Castrojeriz

Jour 10: Les roues dans le sentier

C'est le jour que J-J avait choisi pour se reposer. Le jour des montagnes russes du Rioja et des roues de vélo dans les sentiers caillouteux de pélerins de St Jacques. Une étape avec pas mal de difficultés mais avec, en plus la nécessité de suivre pendant une quinzaine de kilomètres le "camino" des piétons pour éviter de trop longs détours dus à l'autoroute. Parcours cahoteux et favorable aux crevaisons...qui nous ont épargnés. A signaler l'excellente traversée de Logrono avec sa piste cyclable, son parcours parfaitement indiqué par des flèches jaunes. En fait une étape qui marque par sa diversité dans cette région viticole. Un total aujourd'hui de 118 kilomètres avant de se retrouver dans un village ( Sajazarra) pour la nuit et un excellent repas à l'auberge locale.

Puente la Rerina

 Piste cyclable autour de Logrono

 Servis avec le sourire en plus!

 Village et vignes du Riojas

Neige à l'horizon!

Jour 9: De la brume au soleil

Aujourd'hui, après avoir quitté le chalet d'Espelette où nous avions arrosé un anniversaire, une fête et la naissance d'Anna, petite fille de Jean-Claude C. les choses sérieuses commençaient avec la montée du col d'Ibanieta. Dans le brouillard, sur une belle et large route, ce fut long mais tout le monde est arrivé en haut. Du côté espagnol, le soleil nous a accueilli. Nous l'avons accepté avec bonheur. Après une traversée de Pampelune par la voie verte remarquablement indiquée par des coquillage gravés dans le métal tous les 5 mètres, la dernière difficulté du jour nous attendait sous la forme d'une montée de 5 ou 6 km. Nous avons plongé vers Puenta la Reina avec délice... 104 kilomètres au compteur. Nous en sommes donc, ce soir à un total de 964 km. A noter les deux crevaisons de JJ, une de la roue arrière au départ, l'autre de la roue avant près de l'arrivée.

 Les bornes à suivre dans Pampelune! C'est pas Mt de Marsan!

 Jean-Jacques sort du brouillard en haut du col

 Belle entrée en Espagne

 Le pont Magdalena de Pampelune

 Rencontre dans la citadelle de Pampelune. Occasion d'une photo par Marie-Claude

La voie verte qui contourne agréablement Pampelune.

Jour 8: Grimpettes sèches et maillots mouillés!

Et pourtant il n'a pas plu! Mais les pourcentages rencontrés (16 à 17%) nous ont fait pas mal.. suer! Au point qu'après quelques kilomètres sympas sur une route de campagne très agréable, nous avons préféré revenir sur le départementale pour éviter ces "coups de cul" vraiment très durs. Le passage entre Orthez et Sauveterre (D12) a été assez casse-pattes! Heureusement, en final une route presque plate et bien revêtue avec une bande pour les cyclistes. Journée difficile donc... Peut-être la plus difficile à ce jour... En attendant, demain, le franchissement des Pyrénées. aujourd'hui, Mamie, 114 km!

Le traquenard de Mt-de-Marsan m'aurait fait presque oublier l'inoubliable, l'accueil si chaleureux de Pascale et Jean-Marie à notre étape de La Réole.

 Petite route sympa au départ de Saint-Sever

 Le Pays Basque dans toute sa splendeur

Demain, les Pyrénées. Seulement trois photos pour des raisons de liaison Internet... Désolé.

Jour 7: Le traquenard de Mont-de-Marsan

Traverser Mont-de-Marsan et St-Pierre-de-Mont à vélo relève de l'exploit. Sortir de ces villes pour aller vers Saint-Sever sans prendre les 4 voies interdites au vélo tient du petit miracle. Au total, une heure à galérer et 14 kilomètres de rab! Soit, une étape de 142 kilomètres et une arrivée à 18 heures 45! Sinon, peu de dénivelé aujourd'hui et quelques beaux sites. Bazas en particulier et quelques petits villages au coeur des pins, découverts au hasard des routes forestières ou communales.

 Devant la cathédrale de Bazas

 Bazas

 Route des Landes

 Eglise de Bostens

La borne 1000 qui indique ce qui reste à parcourir pour St Jacques

Route landaise.